Un climat stable a un impact majeur sur la santé des volailles et, par conséquent, sur le résultat d’exploitation. Vous découvrirez dans cet article l’importance d’un climat confortable dans les poulaillers et les facteurs y contribuant.
Une croissance optimale
Pour une croissance optimale, les volailles ont besoin d’une alimentation de qualité et de l’eau de boisson propre, ainsi que du chauffage, une litière fraîche, une bonne circulation de l’air, de la lumière et une bonne hygiène. Si un ou plusieurs de ces éléments est perturbé, des maladies, des troubles et d’autres problèmes peuvent rapidement apparaître, notamment :
- Maladies pulmonaires (infection à E. coli)
- Lésions plantaires
- Contamination
- Ralentissement de la croissance
- Réduction de la prise alimentaire
- Hausse de l’indice de consommation
- Mortalité accrue
Facteurs importants
Voici quelques-uns des facteurs majeurs permettant de créer un climat stable et confortable :
- Température
- Humidité relative de l’air
- Vitesse de l’air
- Concentration d’ammoniac et de CO2
"Si la température est trop basse, les animaux ont froid et si la température est trop élevée, ils ont chaud. La température doit être comprise entre 20 et 27 degrés pour que les animaux adultes soient bien à l’aise."
"Nous savons également que lorsqu’il y a beaucoup d’humidité, nous avons l’impression qu’il fait plus humide et donc plus chaud qu’en réalité ; à l’inverse, s’il y a peu d’humidité, nous trouvons qu’il fait moins chaud qu’attendu. Les animaux réagissent de la même manière à partir de leur 5e semaine de vie. Ainsi, les poulets de chair ou les animaux d’élevage âgés de 5 semaines ou plus ressentent les mêmes différences que les poules pondeuses ou les reproducteurs adultes. Le dernier facteur, c’est la vitesse de l’air. Trop rapide, c’est un courant d’air. L’air qui circule à la surface du corps contribue plus efficacement à l’évacuation de la chaleur du corps qu’un air stagnant. Quand il fait chaud, une petite brise est agréable et rafraîchissante. Mais si le thermomètre chute ou s’il y a trop de vent, elle peut vite être ressentie comme un courant d’air désagréable. À vitesse de vent égale, les juvéniles et les animaux ayant moins de plumes ressentent davantage le rafraîchissement. » Citation de M. Henk Rodenboog, spécialiste du climat et zootechnicien chez De Heus Voeders BV *.
Stress thermique
Les volailles sont très sensibles au stress thermique : quand il fait chaud, elles consomment moins de nourriture, ce qui entraîne un ralentissement de la croissance et une baisse des résultats. Le stress thermique peut également causer des maladies. En effet, les températures élevées sont favorables à la prolifération des germes et les animaux sont moins résistants aux maladies. Le risque de stress thermique augmente si la température ressentie de l’air dans le poulailler est supérieure à 30º C avec une humidité relative > 75 %. Le principe général, c’est qu’il y a stress thermique quand la température additionnée à l’humidité est supérieure à 105.
Des volailles en bonne santé et un résultat opérationnel optimal
Vous l’avez bien compris : climat optimal peut permettre de gagner beaucoup de temps et d’argent ! En effet, il a une grande influence sur la résistance des animaux et sur la pression infectieuse. Mais aussi, et c’est tout aussi important, sur votre résultat d’exploitation !
Grâce à une ventilation et à des ventilateurs appropriés, il est possible de maintenir des conditions idéales dans lesquelles les volailles se sentent à l’aise :
- Refroidissement des volailles
- Élimination des substances et gaz nocifs (ammoniac)
- Apport en air frais
Les volailles ne peuvent pas enfiler et retirer leurs plumes à leur guise. C’est pour cela que les producteurs avicoles doivent les aider en optimisant le climat. Ils pourront ainsi améliorer la santé de leurs animaux et gagner de l’argent.
* De Heus est une entreprise internationale dont le cœur de métier est la production et la commercialisation d’aliments pour animaux de qualité supérieure.
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